Projet Ulysse

A l’aube d’une nouvelle réalité

Depuis le 4 mars 2015 nous sommes partis en quête de l’âme du monde afin d’explorer les voies du réenchantement à travers d’autres cultures, d’autres lieux et la sagesse de la Nature.

En plus de l’immersion intérieure que cela représente, cela donnera naissance à un ou plusieurs films dont voici le synopsis :

Ce film documentaire explore la richesse du potentiel humain lorsque l’individu ouvre sa conscience à l’infini et accepte de se laisser toucher par la grâce où, en d’autres termes, pose toute sa confiance en la bonté de l’univers. Beaucoup d’entre nous ont connu, au moins une fois dans leur vie, une expérience non-ordinaire. Mais peu en parlent en raison de la pression sociale et de la pensée rationnelle dominante, par peur d’être rejeté, incompris ou même internés. Pourtant les enquêtes récentes de l’INREES (Bruxelles) montrent l’étonnante actualité des expériences extraordinaires. Aujourd’hui des scientifiques explorent ces phénomènes, à l’Institut Métapsychique International (Paris) ou à l’Institut Monroê (Virginie, USA). ils développent une nouvelle manière d’appréhender la conscience et les niveaux de réalité.

Par delà les données scientifiques, d’autres personnes ont choisi de devenir leur propre laboratoire et d’explorer le contact direct avec le sur-conscient dans leur corps, avec les transformations afférentes. Nous rencontrerons Henri Monfort qui ne se nourrit plus que de lumière depuis huit ans maintenant et a abandonné toute nourriture solide, ainsi qu’un scientifique allemand, Michael Werner, qui suit le même chemin depuis plus de cinq ans. Egalement Luiza, au Portugal, une mère de famille qui a choisit ce mode de vie en toute discrétion pour suivre son propre cheminement spirituel. Il semble que ce phénomène se répande assez vite sur la planète, il y aurait (mais ce chiffre est difficile à vérifier) plusieurs milliers de respiriens dans le monde aujourd’hui.

Cela nous conduira à rencontrer des chamans guérisseurs (curanderos) comme Luz Clara (Chili) et Aïe Tchurek (Tuva) pour mieux sentir et faire percevoir le monde des esprits et la nature du monde invisible où ces spécialistes œuvrent afin de rétablir l’harmonie de la communauté et induire des processus de guérison. Puis notre voyage se poursuivra en Inde à la rencontre de yogis expérimentés. A la différence de l’Amérique de Sud la tradition hindouiste ne se place pas dans une perspective de guérison mais dans un processus d’Eveil. Alors nous leur poseront cette simple question « qu’est-ce l’Eveil ? ».

Ces enquêtes nous conduiront aux quatre coins du monde, non avec l’œil de l’ethnologue et encore moins celui du spectateur, mais dans une participation active – autant que faire se peut – a tous ces processus afin de mieux les percevoir de l’intérieur. Ce film veut éviter les écueils du spectaculaire, du miracle pour le miracle, et du mysticisme. Nous tenons au contraire à montrer que seul un mince voile de conscience sépare l’ordinaire de ce qui semble extraordinaire, que la « sainteté » n’est plus réservée à une « élite » mais est accessible, moyennant évidemment certaines précautions de bon sens, à un grand nombre de personnes. C’est pourquoi nous insisterons également sur les changements intérieures et extérieurs survenus chez les participants à ces processus de métamorphose (Monroë, respirianisme, Oneness University en Inde).

Notre formation scientifique nous permettra de nous en tenir aux faits, à les expérimenter intérieurement puis a proposer des explications possibles dans le cadre de la science occidentale (champ unifié quantique ? relativité superlumineuse de Dutheil ? émissions photonique de Propp ?) à l’aide des scientifiques interviewés.

En plus des entretiens, l’atmosphère générale du film tournera autour de la légèreté et de l’élégance, du moment fugace où, sur un visage et dans une attitude, l’infini se révèle à travers la personne humaine.

Seules nos systèmes de croyances et nos habitudes nous empêchent l’accès à l’Autre Monde et nous ferment la porte du sur-réel. Dans un modèle de développement socio-économique qui se sent aujourd’hui dans une impasse, il nous semble que la meilleure « critique » n’est pas de dénoncer une fois de plus l’aveuglement de l’espèce humaine, mais au contraire de mettre en lumière ceux et celles qui pourraient être des semences pour son futur.

Et s’il fallait trouver une référence littéraire, la première qui nous vient à l’esprit est Le Matin des Magiciens de Louis Powells et Jacques Bergier. Ce pavé dans la mare du rationalisme du XIXe siècle a fondé le mouvement du « réalisme fantastique », a condition toutefois de revenir à la définition donnée par Bergier : « On définit souvent le fantastique comme une violation des lois naturelles, comme l’apparition de l’impossible. Pour nous, ce n’est pas cela du tout. Le fantastique est une manifestation des lois naturelles, un effet du contact avec la réalité quand celle-ci est perçue directement et non pas filtrée par le voile du sommeil intellectuel, par les habitudes, les préjugés, les conformismes ».

Or ce « fantastique » existe aujourd’hui en de nombreux endroits de la planète, grâce à des hommes et des femmes qui sont entrés en contact direct avec la réalité. Il n’est pas « loin de nous » mais à quelques encablures seulement et attend avec patience que la conscience humaine tourne son regard vers l’infini.

Ce film n’est ni une thèse ni une démonstration, il est avant tout une atmosphère et un questionnement, une porte ouverte sur un espace d’air frais.

Première étape, Takiwasi « la maison qui chante », au PérouLes rencontres seront retranscrites en audio et en vidéo et mises en ligne sur le site de l'université des Passages. Lorsque vous vous inscrivez vous soutenez ces travaux autour du réenchantement du monde. 

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